Formation VTC en ligne avec CHABAN
CHABAN Formations vous propose une formation VTC en e-learning pour préparer votre examen VTC où que vous soyez.
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On le sait, l’accès à la profession de Chauffeur VTC a connu de nombreux bouleversements ces dernières années. Avant janvier 2016, il fallait passer une formation de 250h qui donnait lieu à une simple attestation de suivi de formation. Mais face au manque de contrôle des centres de formation, le gouvernement a instauré en 2016 une première réforme rendant obligatoire le passage de l’examen VTC pour obtenir la carte professionnelle VTC. Or, celui-ci étant organisé par les centres de formation eux-mêmes, la voie à tous les opportunismes s’est ouverte, accentuant ainsi la concurrence déloyale face aux taxis avec des conditions d’accès au métier inéquitables entre les deux professions. Pour parer à ces écueils, une nouvelle réforme de l’examen VTC/Taxi a été mise en oeuvre pour 2017 avec pour principaux changements :
La première épreuve dite d’admissibilité (théorie) de l’examen VTC 2017 a eu lieu le 15 mai et la deuxième le 30 mai 2017. Depuis, le rythme de l’épreuve d’admissibilité est d’une par mois. Les résultats sont communiqués après 15 jours ouvrés et les candidats admis sont convoqués par la suite à l’épreuve dite d’admission (pratique).
D’après nos informations, le nombre de candidats VTC pour les 2 dates s’élève à un peu plus de 900. La CMA nous confirme un taux de réussite d’environ 67% à ces premières épreuves, soit 600 candidats ont réussi les épreuves théoriques sur les quelques 900 qui se sont présentés.
Les candidats admis ont été convoqués en juillet pour passer l’épreuve pratique à l’exception des candidats du 30 mai inscrits à la CMA de Paris (soit 235 personnes). Ces candidats ont été convoqués pour le mois de septembre.
Donc 234 candidats des 367 candidats convoqués ont réussi l’épreuve pratique. Soit 64% des candidats ayant réussi la première épreuve, ont réussi l’épreuve pratique. Rapporté au nombre de candidats de départ (900 – les 235 qui n’ont pas encore été convoqués), seulement 35% des candidats VTC ont réussi à obtenir leur attestation de capacité professionnelle en vue de l’obtention de la carte professionnelle VTC.
Les résultats parisiens sont tombés : sur les 235 candidats convoqués à Paris en septembre pour l’épreuve pratique, 170 ont été admis. Ce qui donne un taux de réussite à l’examen VTC de 44% pour le mois de mai.
Le taux de réussite pour l’IDF est de 43%. Soit 243 candidats admissibles sur un total de 565 candidats inscrits…c’est beaucoup moins que la session de mai ! Ces candidats n’ont pas encore passé l’épreuve d’admission.
Avec 2200 candidats VTC, seuls 378 candidats ont réussi l’épreuve d’admissibilité. Soit un taux de réussite de 17 %….!
* Les taux de réussite et le nombre de candidats ont été obtenus auprès de la CMA, à l’exception du taux de réussite de l’épreuve d’admission de juillet 2017 qui lui a été calculé par nos soins.
Commençons par constater le nombre élevé de candidats à l’examen VTC. Deux raisons à cela :
Remarquons le faible niveau de réussite, d’abord à l’épreuve d’admissibilité et encore plus éloquent à l’épreuve d’admission. Comment l’expliquer ?
Comme relaté dans notre article formation Uber gratuite ? La société Uber a organisé fin juin une promotion de 5 jours dont le mécanisme était d’offrir les frais d’examen (195 €) et, par le biais de son « partenaire » Cab-Formations, d’offrir la formation en ligne. Cette opération a été un vrai succès selon l’article du Parisien, puisque 2000 candidats s’y sont inscrits. Ce sont ces candidats que l’on retrouve à la session d’examen VTC du 25 juillet 2017.
Depuis, et malgré les résultats plutôt désastreux à l’examen VTC du 25 juillet 2017, la plateforme a réitéré son opération pour la session du 26 septembre. Quel serait donc son intérêt à faire une opération si peu rentable et à dumper le marché de la formation VTC ? Nous voyons plusieurs explications :
Les candidats à l’examen VTC de tous horizons saisissent ainsi l’opportunité de passer l’examen VTC gratuitement pour « tenter leur chance » au cas où la coche tomberait juste au moins 6 fois sur chacune des épreuves…c’est parce qu’on leur a laissé croire pendant longtemps que pour devenir Chauffeur VTC, il suffisait juste d’avoir le permis de conduire…
Mais cette sélection à l’entrée que constitue désormais l’examen VTC version 2017, montre que l’ère de l’opportunisme s’achève pour laisser place à une nouvelle ère, celle du professionnalisme et de la qualité souhaités par le gouvernement.
Devenir Chauffeur VTC en 2018 nécessite désormais une vraie préparation pour réussir à la fois l’examen, mais aussi en tant que Chauffeur indépendant sur le terrain et savoir tirer son épingle du jeu sur un marché désormais concurrentiel.
Face à ce déferlement de candidats, la CMA désemparée (lire article relatif au déroulé de la session du 25 juillet article RTL) ajuste son organisation :
La phase de transition des capacitaires et chauffeurs LOTI prendra fin le 30/12/2017. On peut envisager alors un retour à la qualité et au professionnalisme des centres de formation VTC puisque :
Pour aller plus loin :
C’est définitif : le 30 décembre 2017, tous les chauffeurs Loti et capacitaires n’ayant pas la carte professionnelle VTC ne pourront plus exercer en tant que chauffeurs VTC. La plateforme UBER a d’ailleurs d’ores et déjà annoncé que tous les comptes capacitaires et leurs chauffeurs sans carte professionnelle VTC seront déconnectés de sa plateforme sans exceptions.
Si vous êtes capacitaire ou chauffeur LOTI salarié par un capacitaire vous avez la possibilité de faire la transition VTC pour continuer de travailler au-delà du 30 décembre 2017. Deux possibilités vous sont proposées selon votre situation pour obtenir la carte professionnelle VTC :
Le demandeur doit transmettre à la préfecture du département dans lequel celui-ci a élu domicile les documents suivants :
Si vous êtes chauffeur LOTI salarié d’un capacitaire :
Si vous êtes capacitaire et que vous souhaitez faire votre transition VTC :
Vous ne remplissez pas les conditions ci-dessus ? Dans ce cas, vous devrez obligatoirement passer l’examen VTC après avoir suivi une formation de chauffeur VTC
N’oubliez pas ! Pour vos chauffeurs LOTI avec 1 à 3 ans de permis, une dérogation est possible jusqu’au 1er janvier 2018 !
Lire ici : les 4 étapes clefs pour obtenir sa carte professionnelle VTC
Contactez-nous pour connaitre les prochaines dates de formation VTC :
Les 5 bonnes raisons de devenir Chauffeur VTC en 2018
Avec tous les bouleversements qu’a connu le secteur du transport public particulier de personnes ces dernières années, on pourrait penser que la dynamique de croissance tend à s’essouffler. Or il n’en n’est rien. Si les conflits entre taxi/VTC et Uber ont faussé l’image du métier de Chauffeur VTC le rendant moins attractif pour les nouveaux arrivants, les besoins eux continuent de croître sur différents segments du marché. Si aujourd’hui le métier de Chauffeur VTC est associé au Chauffeur Uber, travaillant 70h/ semaine pour même pas le smic, il est a noté que cela concerne une minorité de chauffeurs qui pour la plupart ne sont pas qualifiés pour savoir exercer le métier dans de bonnes conditions et indépendamment des plateformes numériques. Il existe de multiples façons d’exercer le métier de Chauffeurs VTC et il est a noter que 77% d’entres eux sont satisfaits de leur situation et représentent la majorité silencieuse. D’autant plus que l’avenir s’annonce radieux avec notamment le projet du Grand Paris où l’on attend 12,7 chauffeurs pour 1000 habitants contre 7,4 aujourd’hui. Voici donc les 5 bonnes raisons pour devenir Chauffeur VTC en 2018.
Avec la fin du détournement de la loi LOTI, ce sont près de 22000 Chauffeurs d’IDF non qualifiés qui vont arrêter d’exercer au 31 décembre 2017. Soit 65% des chauffeurs VTC d’IDF. On estime le taux de conversion de ces chauffeurs (ceux qui se formeront et passeront l’examen VTC d’ici fin 2017) à environ 5%. Il y a donc un réel risque de pénurie de chauffeurs VTC pour répondre à la demande exprimée via les plateformes numériques dès le 1er janvier 2018. Cela implique un changement de stratégie des plateformes qui devront proposer une nouvelle fois des conditions attractives (comme cela avait été fait quand Uber s’est implanté sur le marché) qui donnent envie à des jeunes et moins jeunes d’entreprendre une formation pour devenir Chauffeurs VTC . Et ce, afin qu’elles puissent répondre à la demande croissante.
*Source : étude réalisée par le BCG (Boston Consulting Group) 2ème semestre 2016
La carte professionnelle VTC sera désormais plastifiée et délivrée par l’Imprimerie Nationale afin d’éviter toute fraude. Cette loi marque la fin des opportunismes qui ont vu débarquer sur le marché un grand nombre de chauffeurs non qualifiés (pas formés et ne présentant pas les conditions requises pour exercer le métier). Cette arrivée massive a créé une forte concurrence, déloyale qui plus est, une paupérisation des chauffeurs et une mauvaise image du métier (Grande Remise). C’est donc le début de la professionnalisation, le retour de la qualité de service et de la sécurité ainsi que de la protection du Chauffeur, lequel, formé, saura mieux développer son CA et gérer sa rentabilité.
On peut considérer le métier de Chauffeur VTC tel que pratiqué avec les applications numériques et perçu par le grand public comme un nouveau métier. Mais il faut se rappeler qu’à la base, il est issu de la Grande Remise et s’appuie sur les codes « prestige » de celui-ci sans pour autant proposer systématiquement le même service. Bien entendu, la clientèle à laquelle s’adresse ce service haut de gamme n’a pas disparue. L’arrivée d’Uber sur le marché a juste permis d’étendre cette offre à une plus large catégorie de clientèle avec des besoins différents. Par conséquent il existe différentes façons d’exercer le métier. Et si la carte professionnelle VTC vous permet de devenir Chauffeur VTC dans tous les domaines, il va de soi que plus on s’adresse à une clientèle exigeante et haut de gamme, plus le chauffeur doit être qualifié et professionnel.
Ou comme ça :
Les 4 étapes clés pour obtenir votre carte professionnelle VTC avec la réforme 2017
La loi Grandguillaume en vigueur depuis décembre 2016 est venue modifier les conditions d’accès au métier de Chauffeur VTC venant mettre fin à une période propice à tous les opportunismes, notamment celui des chauffeurs capacitaires exploitants l’activité VTC sous le statut de la LOTI. D’aucuns diront que cette réforme durcie les conditions d’accès au métier VTC, d’autres, comme nous, diront qu’au contraire, il s’agit de rendre ses lettres de noblesse à un métier qui s’exerce avec professionnalisme, dans le soucis de préserver et développer la qualité de service et la sécurité des passagers. L’obtention de la carte professionnelle VTC est désormais le sésame pour exercer le métier, quels que soient vos objectifs de carrière.
Si vous êtes capacitaire ou chauffeur salarié cliquez ici pour connaitre les conditions d’obtention de la carte professionnelle VTC par équivalence.
Pour les nouveaux intéressés par le métier ou les professionnels qui envisagent une reconversion, il n’est pas toujours facile de trouver une information claire et précise sur les démarches à suivre. D’autant plus que nous sommes dans une phase de transition entre les anciennes pratiques et les nouvelles qui vient complexifier l’accès à l’information. S’agissant d’une profession réglementée, les interactions avec l’administration sont nombreuses et la plupart du temps pas toujours facilitées.
C’est la raison pour laquelle nous pensons qu’une bonne préparation et un bon niveau d’information vous permettront de gagner du temps et aussi de l’argent ! Afin de vous simplifier la tâche, nous avons rassemblé l’information de façon la plus synthétique possible, en vous donnant les liens vers les sites qui vous intéresseront. Retrouvez donc ci-dessous les étapes clés et nos conseils pour obtenir votre carte professionnelle VTC dans un délai réduit et exercer le métier de Chauffeur VTC dans les meilleures conditions de réussite !
A noter que quel que soit votre niveau ou votre situation, une préparation et une formation VTC vous seront nécessaires pour optimiser vos chances de réussite à l’examen. Adressez-vous à un centre de formation VTC agréé pour plus d’informations.
Vous voulez exploiter votre activité en tant qu’indépendant ? Suivez la démarche ci-dessous :
En vue du prochain examen VTC qui aura lieu le 25 juillet, Uber propose une offre imbattable à ses chauffeurs capacitaires exerçant sous le statut de Loti. En effet, rappelons que ce statut ne sera plus autorisé au 31 décembre 2017 pour exercer en tant que Chauffeur VTC. Difficile de résister à une offre de formation gratuite et aux frais d’examen offerts…mais que signifie réellement une offre de formation Uber gratuite pour l’avenir du VTC ?
Il est effectivement nécessaire de mettre en relation le contexte et la proposition d’une offre de formation Uber gratuite. D’abord il faut rappeler que les chauffeurs capacitaires exerçants sous le statut de Loti sont aux nombres de 22000 en IDF. Ce qui représente une large majorité de chauffeurs en exercice qui ne possèdent pas la carte professionnelle VTC. Or la loi Grandguillaume dont le décret est sorti en décembre 2016 met fin à cette pratique en systématisant l’obtention de la carte professionnelle VTC à tous les chauffeurs qui veulent continuer d’exercer. Cette loi applicable au 1er juillet 2017 autorise une période de transition pour tous les chauffeurs dans cette situation jusqu’au 31 décembre 2017. La carte professionnelle VTC, dans le cadre des capacitaires et de leurs chauffeurs peut être obtenue par équivalence ou le cas échéant par l’obtention de l’examen VTC.
En quoi consiste cette offre ? D’une part elle concerne spécifiquement ceux travaillant en tant que chauffeurs VTC pour les capacitaires sous le régime de la loi LOTI qui ne pourront pas demander l’équivalence (avec 12 feuilles de paie). Ensuite, elle s’applique durant une très courte durée : du 17 au 21 juin 2017 dont voici les termes :
« Pour tout candidat qui apportera un dossier d’inscription complet pour l’examen VTC » entre le 17 et le 21 juin 2017, les frais d’inscription à l’examen seront offerts. Avec cela, une formation en ligne à 0 euros + guide de révision offert par le partenaire d’Uber.
On peut parler de succès puisque le Parisien, dans un article du 23 juin 2017 relatant cette promotion a annoncé plus de 2000 inscrits à la session d’admissibilité (théorie) du 25 juillet 2017 par le biais d’Uber et de son partenaire Cab-Formations.
Le jour J, RTL faisait un article pour annoncer 2600 candidats VTC inscrits à cette session au grand damne affiché de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat qui n’avait jamais vu un tel engouement.
Or, si un déferlement de candidats s’est bien produit, les résultats de cette session, divulgués par la CRMA d’IDF le 1er septembre , montrent une toute autre réalité : seuls 382 candidats ont réussi les épreuves d’admissibilité, soit un taux de 15% ! On peut parler de résultats catastrophiques !
De plus, si l’on tient compte des résultats des candidats ayant réussi la l’examen théorique le 15 mai 2017, seuls 50% d’entres eux ont réussi la pratique…
On peut d’ores et déjà conclure que d’une : la gratuité et la quantité de candidat n’assure pas la réussite à l’examen. De deux : s’interroger sur les réelles motivations d’Uber et de son partenaire Cab-Formations quand à l’intérêt qu’ils ont à dumper le marché de la formation et faire perdre du temps et de l’argent à autant de monde.
Rappelons qu’Uber a déjà informé ses chauffeurs capacitaires et LOTI qu’ils seraient déconnectés de leur plateforme au 31 décembre 2017.
Rappelons également que depuis le 22 mai, Uber demande à défaut de la carte professionnelle, la preuve de l’inscription à l’examen VTC pour tout nouveau chauffeur inscrit sur la plateforme par le biais d’un capacitaire.
L’examen du 25 juillet représentait la dernière possibilité pour ces chauffeurs d’obtenir leur carte professionnelle avant le 1er janvier 2018, date à laquelle Uber sera dans l’obligation de les déconnecter le cas échéant. Et à la vue des premiers résultats catastrophiques, quel intérêt pour Uber d’inscrire en masse des candidats ayant peu de chance d’obtenir leur carte professionnelle ? La réponse est simple : assurer un nombre de chauffeurs suffisants juqu’au 30 décembre 2017 puisque pour s’inscrire sur la plateforme, il est obligatoire de présenter une facture d’inscription à l’examen, peu importe que vous l’obteniez ou non…au-delà du 30 décembre…advienne que pourra…
Dans l’article « l’avenir du VTC » nous rappelions que ces chauffeurs représentent 65% (22000) des VTC en exercice, contre 35% (14300) titulaires de la carte professionnelle VTC.
Si Uber déconnecte 65% de ses chauffeurs le 1er janvier 2018, il va de soi que la plateforme va manquer de chauffeurs disponibles ce qui risque fort de la pénaliser aux yeux de ses clients puisque le temps d’attente est le 3ème critère le plus important pour eux pour choisir un VTC. Le but est clairement d’accélérer la transition des capacitaires vers le statut VTC.
Cette offre est donc le signe que la transition ne se fait pas aussi rapidement que souhaité. Sur les 22000 Chauffeurs exerçants actuellement, on peut envisager que seuls 30 à 40% vont tenter d’obtenir leur carte professionnelle VTC. Nombre d’entres eux, vont purement et simplement abandonner face à la contrainte de se former et de passer un examen. Or cela serait bien dommage car il s’agit d’un métier passionnant et très enrichissant auquel il s’agit juste de rendre ses lettres de noblesses. En cela, une formation VTC ne peut qu’élever l’ensemble de la profession et le niveau de qualification des chauffeurs VTC.
Quoiqu’il en soit, avec un manque de chauffeurs VTC en IDF dès le 1er janvier 2018, on peut imaginer que les plateformes numériques vont se montrer à nouveau attractives pour inciter les chauffeurs existants, libérés d’une concurrence déloyale, à sortir le plus souvent de chez eux, et attirer de nouveaux Chauffeurs VTC professionnels (car formés au métier) pour saisir de nouvelles opportunités d’affaires.
Le métier est donc en train de reprendre ses lettres de noblesse ! Vous pouvez à nouveau envisager une carrière en tant qu’employé ou chef d’entreprise indépendant, formé à toutes les facettes du métier, pour garantir votre autonomie !
Alors que la loi Grandguillaume prévoit une période de transition jusqu’à la fin de l’année pour que les chauffeurs capacitaires exerçant sous le statut de Loti obtiennent le statut de VTC (voiture de transport avec chauffeur) professionnel, les plateformes numérique, avec principalement UBER prennent les devants pour anticiper le manque de chauffeurs à venir.
Près de 22000 chauffeurs capacitaires en Île de France sont concernés par la loi Grandguillaume (soit la majorité des chauffeurs actuellement en exercice) qui implique désormais que tout chauffeur VTC doit obtenir la carte professionnelle VTC pour pouvoir exercer.
Après avoir tout tenté pour retarder ou faire annuler cette loi, la plateforme UBER reconnait désormais que rien ne pourra permettre de déroger à cette nouvelle règle, pas même l’élection du Président Macron.
Uber a donc d’ores et déjà annoncé le 27 mai dernier, que tout chauffeur VTC n’ayant pas la carte professionnelle VTC au 31 décembre 2017 sera déconnecté dès le 1er janvier 2018. De plus, par anticipation, tous les nouveaux chauffeurs enregistrés sur sa plateforme à compter du 22 mai 2017 doivent présenter la carte professionnelle VTC ou la preuve de leur inscription à l’examen VTC.
Rappelons que pour s’inscrire à l’examen VTC directement auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de son département, il faut présenter entre autre les pré-requis suivants :
Il faudra également s’acquitter du montant de 195 euros pour frais d’inscription à l’examen. Ces frais donnent droit au passage de l’épreuve d’admissibilité (théorie) et d’admission (pratique).
Si autrefois une simple attestation de présence à une formation de 250h obtenue auprès d’un centre de formation agréé ou comme en 2016 la réussite à l’examen uniquement théorique, organisé et corrigé par les centres de formation eux-mêmes ouvraient les portes à tous les opportunismes, la loi Grandguillaume a mis fin à tout cela.
Désormais, le centre de formation agréé ne peut plus être juge et partie. C’est donc une instance indépendante, à l’instar des chauffeurs de taxi, qui est chargé de l’organisation et de la correction des examens. Ce qui signifient que les centres de formations agréés sont dans l’obligation de vous délivrer une VRAIE formation pour vous aider dans la réussite aux examens. Car dans le même temps les conditions de l’examen ont été durcies : une nouvelle épreuve de développement commercial à vue le jour et un niveau d’anglais minimum est requis. Il vous faudra réussir les épreuves théoriques (lire ici le déroulé de l’examen) pour pouvoir se présenter à l’épreuve d’admission pratique qui n’est pas aussi simple que ce que certains de nos confrères le laissent entendre.
Avec la nouvelle réforme, il faut donc abandonner l’idée qu’obtenir la carte professionnelle VTC, même pour travailler avec les applications, peut s’obtenir dans un délai court. En effet, entre le moment de préparer son dossier pour l’inscription à l’examen VTC, le délai de minimum un mois entre l’inscription à l’examen et le passage de la première épreuve, la nécéssaire réussite à l’épreuve théorique pour se voir convoquer à l’épreuve d’admission pratique, la réussite à l’épreuve, la constitution du dossier et la réception de la carte professionnelle, il faut compter sur un délai de 6 à 8 mois avant d’être opérationnel.
Et oui, désormais, devenir Chauffeur VTC est accessible aux plus motivés d’entre vous car il s’agit d’un véritable métier dont la réussite dépend de votre préparation au projet et de votre enclin à devenir un véritable professionnel. Comme nous l’avons vu plus haut, l’accès au métier est en train de se restreindre uniquement aux professionnels, c’est à dire à ceux qui auront obtenu la carte professionnelle VTC. Or parmi les 22000 chauffeurs en exercice aujourd’hui, on peut considérer que moins de la moitié d’entre eux vont tenter d’obtenir ce sésame pour continuer d’exercer. Cela signifie que dès 2018, il va manquer un grand nombre de chauffeurs VTC pour satisfaire la demande (qui elle ne cesse de croître) donc il faut comprendre de ce contexte que de nouvelles opportunités sont à saisir pour les plus motivés et les mieux préparés d’entre-vous.
Alors ? Prêt à vous investir et à relever ce challenge ?
N’hésitez pas à nous contacter pour tout complément d’information :
Après seulement quatre ans d’existence, la filière VTC (Véhicule de Transport avec Chauffeur) est déjà porteuse de bénéfices pour la croissance, l’emploi et la mobilité. Cette activité en forte croissance, qui se concentre pour l’instant à 90 % en Ile-de-France, ne montre aucun signe de ralentissement, que ce soit du côté de l’offre ou de la demande. Bien au contraire, à terme, la filière VTC en France pourrait peser 3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires, créer 80 000 postes de chauffeurs professionnels et générer 1,3 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires.
15 % de la création nette d’emploi en France sur les 6 premiers mois de l’année 2016 vient de la filière VTC. Ce chiffre atteindrait 25% en île de france, soit une création nette d’un emploi sur quatre.
En juin 2016, 22 000 personnes exerçaient l’activité de chauffeur privé en Ile-de-France et dans les grandes agglomérations françaises. Environ 65 % de ces chauffeurs seraient des employés d’entreprises capacitaires régies par la LOTI et 35 % seraient titulaires de la carte professionnelle VTC. Or les entreprises capacitaires, avec la bénédiction des applications, ont détourné la loi LOTI et ont embauché des chauffeurs sans qualifications ni expérience du métier de Chauffeur Privé créant de fait, une concurrence déloyale et un dumping des prix. Donc 14300 chauffeurs actuellement sur le marché n’ont pas la carte professionnelle VTC, désormais obligatoire pour exercer.
Devant cet état de fait le député Laurent Grandguillaume a fait passer une loi en décembre 2016, visant à permettre une égalité devant les conditions d’exercice et d’accès à la profession qui doit se faire au bénéfice des chauffeurs et continuer à permettre la croissance de l’offre pour satisfaire la demande. Ainsi, l’examen VTC dont la réussite permettait l’obtention de la carte VTC a été réformé afin de l’aligner sur celui des chauffeurs de taxi sur 5 épreuves et deux qui restent spécifiques à chacune des activités. La professionnalisation étant au coeur de la réforme Grandguillaume, le niveau de l’examen est ainsi relevé, nécessitant à l’instar des taxis, une formation de qualité. De l’autre côté, cette loi a permis de mettre fin au détournement de la loi LOTI. Par conséquent, tous les chauffeurs ne possédant pas la carte professionnelle VTC ont jusqu’au 31 décembre 2017 pour se mettre en conformité, c’est à dire passer l’examen où demander une équivalence sous réserve de remplir les conditions requises.
Uber à d’ores et déjà annoncé a ses chauffeurs qui ne possèdent pas la carte professionnelle VTC qu’ils seraient déconnectés de la plateforme dès le 1er janvier 2018. Par ailleurs, depuis le 22 mai 2017, Uber exige que tous les nouveaux chauffeurs enregistrés par les capacitaires, c’est à dire sans qualification, apportent la preuve qu’ils sont inscrits à une session d’examen.
Les conditions d’accès à la profession étant régulées de cette façon, il est évident que les 14300 chauffeurs n’auront pas d’ici le 1er janvier 2018 n’auront pas passé l’examen et que plus de la moitié d’entre eux seront déconnectés créant ainsi un manque de chauffeurs que les plateformes devront compenser par une hausse des prix. Ce sont donc les nouveaux chauffeurs, qualifiés, formés et qui auront réussit l’examen qui seront les nouveaux bénéficiaires de cet appel d’air. Car il ne faut pas oublier que l’objectif pour répondre aux besoins du marché du transport public particulier de personnes est de créer 80000* postes de chauffeurs professionnels. Les opportunités restent donc à ce jour et dans un avenir proche très nombreuses.
Cette croissance bénéfique met le doigt sur plusieurs sujets d’attention pour les pouvoirs publics et l’ensemble des parties prenantes dont le besoin d’une meilleure protection des indépendants. Si le sujet n’est pas nouveau et dépasse largement le secteur du transport de personnes, la montée en puissance des plateformes collaboratives conduit à repenser le modèle social et impose des adaptations. Notamment mettre à niveau équivalent le statut des Chauffeurs de taxis et celui des VTC, revoir le Régime Social des Indépendants, ainsi que le niveau d’imposition. Avec l’élection de Macron à la présidentielle, restons alertes sur la mise en oeuvre de ses promesses de campagne en attendant que les syndicats, plateformes numériques et pouvoirs publics réussissent à se mettre d’accords.
Sources :
La profession de Chauffeur VTC est réglementée. C’est la raison pour laquelle, pour pouvoir passer l’examen VTC et vous inscrire à une formation, il est nécessaire de s’assurer d’avoir tous les prérequis pour être admissible et obtenir sa carte professionnelle VTC.
L’examen médical consiste pour le médecin à évaluer votre aptitude physique ainsi que vos facultés cognitives et sensorielles pour la conduite des véhicules motorisés.
Le montant de cet examen médical est de 36 euros. S’agissant d’un examen de prévention, il n’est pas pris en charge par la sécurité sociale et ne peut donner lieu à l’établissement d’une feuille de maladie. Le médecin peut solliciter tout examen complémentaire, à vos frais, si nécessaire. A la suite de la visite médicale auprès du médecin agréé, vous recevrez l’attestation d’aptitude physique à la conduite validée « voiture de transport avec chauffeur » (carte cartonnée de couleur jaune) à votre domicile, sous 3 à 5 semaines.
Votre médecin traitant n’est pas habilité à procéder à cette visite médicale.
Liste des médecins agréés de votre département :
Pour toute information complémentaire : cliquez ici
La Formation PSC1 permet à toute personne d’acquérir les compétences nécessaires à l’exécution d’une action citoyenne d’assistance à personne en réalisant les gestes élémentaires de secours.
C’est un stage de 7h à l’issu duquel vous devez obtenir l’attestation de réussite pas de présence. Cette attestation doit être datée de moins de deux ans. Le tarif est compris entre 60 et 80 euros selon les organismes.
Cette formation doit obligatoirement être effectuée par des personnes ou organismes agréés par le Ministère de l’intérieur. Les centres de formation VTC n’ont pas cet agrément et ne peuvent pas délivrer eux-mêmes cette attestation. Ils peuvent faire intervenir des personnes ou organismes dans leur centre, mais ces heures de formation (7h) ne doivent pas compter comme des heures de formation VTC. Aucune question sur cet aspect ne vous sera posée à l’examen VTC.
Les deux principaux organismes pour passer cette formation :
Vous devez être titulaire du permis B depuis plus de 3 ans (depuis plus de 2 ans en cas de conduite accompagnée).
Votre permis doit avoir le nombre maximal de points (12 points) et ne doit pas être affecté par le délai probatoire prévu à l’article L. 223-1 du code de la route.
Le casier judiciaire contient les condamnations pénales d’une même personne. Le bulletin n°2 comporte la plupart des condamnations et décisions de justice sauf :
Seule l’administration peut avoir accès au casier judiciaire B2, vous n’avez pas de démarche à faire mais ne pourrez passer l’examen VTC si ce casier n’est pas vierge.
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