Comment devenir chauffeur VTC indépendant ? CHABAN vous guide avec les données à jour en 2025 !
Le métier de chauffeur VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) séduit de plus en plus de personnes en quête d’indépendance professionnelle. Que ce soit pour les opportunités de revenus, la flexibilité des horaires ou l’autonomie dans la gestion de son activité, devenir VTC indépendant présente de nombreux avantages. Cependant, pour se lancer, il est impératif de suivre plusieurs étapes cruciales : formation, obtention de la carte VTC, choix du statut juridique et inscription aux différentes plateformes.

Dans ce guide complet, nous allons détailler les étapes pour devenir chauffeur VTC indépendant en 2025 et examiner les options juridiques adaptées, notamment le statut d’auto-entrepreneur et la SASU.

Les étapes pour devenir chauffeur VTC indépendant

Suivre une formation VTC et obtenir sa carte professionnelle

Pour exercer légalement en tant que chauffeur VTC, la première étape consiste à obtenir la carte professionnelle VTC délivrée par la préfecture. Pour cela, il est nécessaire de :

• Réussir un examen VTC comportant une épreuve théorique et une épreuve pratique.
• Suivre une formation obligatoire dans un centre agréé (environ 3 à 5 jours).
• Répondre aux critères de moralité (casier judiciaire vierge).
• Passer une visite médicale validée par un médecin agréé.

Une fois la carte obtenue, vous pourrez circuler légalement et proposer vos services.

S’immatriculer et choisir son statut juridique

Une fois votre carte VTC en main, vous devez enregistrer votre activité. Il existe deux principaux statuts :

• Auto-entrepreneur (micro-entreprise)
• SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle)

Nous détaillerons plus tard leurs différences et avantages.

Souscrire une assurance VTC et obtenir une licence

Tout chauffeur VTC indépendant doit souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle ainsi qu’une assurance spécifique pour son véhicule. De plus, une licence VTC, appelée « autorisation de stationnement », est obligatoire.

Choisir son véhicule et le mettre aux normes

Le véhicule utilisé doit répondre aux critères suivants :

• 4 à 9 places (chauffeur compris).
• Moins de 6 ans (sauf exception pour les véhicules haut de gamme).
• Une puissance minimale de 84 kW (≈115 chevaux).
• Un contrôle technique en règle.
  
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S’inscrire sur les plateformes VTC

Pour maximiser ses revenus, un chauffeur VTC peut s’inscrire sur des plateformes comme Uber, Bolt, Heetch ou Kapten. Il est aussi possible de travailler en indépendant et de créer un réseau de clients fidèles.

Le statut d’auto-entrepreneur pour un chauffeur VTC en 2025

Le statut d’auto-entrepreneur reste une option privilégiée pour les chauffeurs VTC indépendants. En 2025, certaines évolutions législatives et fiscales doivent être prises en compte.

Avantages de l’auto-entreprise pour un VTC

• Simplicité administrative : immatriculation rapide et gestion simplifiée.
• Cotisations sociales réduites : environ 22% du chiffre d’affaires.
• Exonération de TVA si le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 36 800 €.
• Pas d’obligation de comptabilité lourde (seulement un livre de recettes).

Inconvénients

• Plafond de chiffre d’affaires limité : 77 700 € en 2025.
• Charges non déductibles : contrairement aux sociétés, un VTC auto-entrepreneur ne peut pas déduire ses frais (essence, entretien, assurance).
• Dépendance aux plateformes : pour atteindre une rentabilité, il faut souvent travailler avec Uber et autres.
  Lire notre article sur comment éviter la dépendance aux plateformes

Comparatif Auto-Entreprise vs SASU pour un VTC indépendant

Auto-entreprise : pour qui ?

• Idéal pour débuter en limitant les coûts et la gestion administrative.
• Convient aux chauffeurs travaillant à temps partiel ou réalisant un chiffre d’affaires modéré.

SASU : pour qui ?

• Recommandée pour ceux qui souhaitent se développer et dégager un chiffre d’affaires élevé.
• Permet une meilleure protection sociale et la déduction des charges.
  
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Les pièges à éviter en tant que chauffeur VTC indépendant

Sous-estimer les coûts

Outre l’achat ou la location du véhicule, il faut prévoir :

• Assurance spécifique VTC.
• Entretien et carburant.
• Frais de commission des plateformes.

Ne pas anticiper les périodes creuses

Les revenus d’un VTC varient selon les saisons et les événements. Il est essentiel de prévoir une épargne pour compenser les périodes moins lucratives.

Dépendance aux plateformes

Travailler uniquement avec Uber ou Bolt signifie subir leurs conditions et leurs commissions. Il est recommandé de diversifier ses canaux de clients.

FAQ

Faut-il obligatoirement passer par une formation pour devenir VTC ?
Oui, la formation VTC et l’examen sont obligatoires pour obtenir la carte professionnelle.

Peut-on exercer en tant que VTC avec un simple permis B ?
Non, en plus du permis B, il faut obtenir la carte VTC après formation et examen.

Est-il rentable d’être chauffeur VTC en auto-entrepreneur ?
Cela dépend du volume d’activité. Avec un bon réseau ou un volume de courses élevé, cela peut être rentable.

Peut-on cumuler un emploi et être chauffeur VTC indépendant ?
Oui, tant que votre contrat de travail ne l’interdit pas et que vous respectez les plafonds de l’auto-entreprise.

Faut-il acheter ou louer son véhicule pour être VTC ?
Cela dépend des moyens financiers. La location permet plus de flexibilité, tandis que l’achat peut être plus rentable à long terme.

Quels sont les principaux défis pour un VTC en 2025 ?
La concurrence, les nouvelles régulations et l’évolution des plateformes sont les principaux défis à surveiller.

Conclusion

Devenir chauffeur VTC indépendant en 2025 est une opportunité intéressante pour ceux qui cherchent une activité flexible et lucrative. Le choix entre le statut d’auto-entrepreneur et la SASU dépendra de vos objectifs financiers et de votre stratégie de développement. La clé du succès réside dans une bonne gestion, l’optimisation des coûts et la diversification des sources de revenus.